📝 Les formulaires de l’OACIQ : mal remplis par presque tous les courtiers… et vous ne le saurez jamais

Vous vendez ou achetez une propriété avec un courtier immobilier au Québec ? Vous avez probablement signé des formulaires officiels : contrat de courtage, déclaration du vendeur, annexe R, annexe F, promesse d’achat…

Ils portent le sceau de l’OACIQ, l’organisme censé protéger le public.

Mais voilà ce qu’on ne vous dit pas :

👉 La majorité des courtiers les remplissent mal. Tous. Sans exception.

Et vous, client, vous ne le savez même pas.

🧩 Un système basé sur la confiance… mais rempli d’erreurs

Les formulaires OACIQ sont :

Complexes, souvent sur plusieurs pages,

• Rédigés en jargon juridique flou,

• Et censés protéger vos droits (acheteur ou vendeur).

Mais dans la vraie vie :

• Les courtiers vont vite,

Copient-collent, improvisent, cochent au hasard,

• Et ne vous expliquent jamais tout ce que vous signez.

Même des champs cruciaux (état du bâtiment, clauses de financement, délais, exclusions) sont oubliés, mal cochés ou mal interprétés.

🧠 Les seuls qui remplissent bien les formulaires ? Ceux qui sortent de l’école.

Les jeunes courtiers fraîchement diplômés sont souvent les seuls à suivre les règles, au début.

Pourquoi ?

• Ils ont peur de mal faire,

• Ils appliquent à la lettre ce qu’on leur a appris,

• Et ils sont encore sous surveillance (souvent jumelés à un coach).

Mais avec le temps, comme ils l’apprennent vite :

“Tu veux gagner ta vie ? Tu remplis ça à ta manière. Pas à la lettre.”

🎭 Les Ginettes se font avoir par les Rogers

Dans le jargon populaire :

Les “Ginettes” : clients vulnérables, peu informés, qui font confiance à l’image du courtier.

Les “Rogers” : vieux de la vieille, courtier expérimenté, qui remplit les papiers à sa sauce, avec assurance et autorité.

Le résultat :

• La Ginette signe sans poser de questions,

• Le formulaire est rempli avec des vides, des erreurs, des clauses improvisées,

• Et s’il y a un problème plus tard ?

👉 Le courtier dit : “Tu as signé.”

⚠️ Aucune vérification, aucune correction

L’OACIQ ne vérifie pas les formulaires au moment où ils sont remplis.

Ils interviennent uniquement si une plainte est déposée.

Mais même là :

• Le client ne sait souvent pas qu’il y a eu faute, car il ne comprend pas le formulaire.

• Et même s’il s’en rend compte : porter plainte ne mène presque jamais à des sanctions.

📢 Ce que l’ANTICIQ dénonce

L’ANTICIQ, collectif libre de courtiers et citoyens critiques, affirme que :

• Les formulaires sont trop nombreux, trop techniques, trop opaques.

• Le système pousse les courtiers à tricher pour aller plus vite, au détriment du client.

• Et l’OACIQ ne fait rien pour corriger le tir, parce que ça mettrait en péril toute la machine.

Que pouvez-vous faire comme client ?

1. Demandez à lire CHAQUE CLAUSE à haute voix. Un bon courtier accepte, un mauvais évite.

2. Posez des questions simples : “Qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ?” S’il n’est pas capable de l’expliquer simplement… méfiez-vous.

3. Faites relire par un notaire ou un proche qui s’y connaît.

4. Notez tout comportement louche. Si le courtier insiste pour vous faire signer sans lire, c’est un signal d’alarme.

🎯 Conclusion

Les formulaires de l’OACIQ sont censés vous protéger.

Mais dans la réalité, ils protègent le courtier… contre vous.

Et pendant que des milliers de Ginettes signent les yeux fermés,

des Rogers cochent ce qu’ils veulent, comme ils veulent.

La seule vraie protection : c’est l’information.

Et ça, ce n’est pas l’OACIQ qui vous la donnera…

C’est ceux qui ont osé ouvrir les yeux : l’ANTICIQ.


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