⚖️ Comment porter plainte à l’OACIQ — et pourquoi ça ne mène à rien
Vous avez été victime d’un courtier immobilier négligent, malhonnête ou même abusif ? Vous croyez que l’OACIQ — l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec — va agir pour vous protéger ?
Préparez-vous à une déception.
Bien que l’OACIQ affirme protéger le public, la réalité sur le terrain est toute autre. Porter plainte est long, frustrant… et souvent inutile.
Voici comment faire — et pourquoi vous devez garder des attentes extrêmement basses.
⸻
📌 Étapes pour porter plainte à l’OACIQ
1. Rassembler les preuves
• Contrats, courriels, textos, enregistrements (si légaux), photos, etc.
• Identifier précisément les manquements : mensonge, négligence, comportement contraire à l’éthique, etc.
2. Remplir le formulaire de plainte
• Disponible ici : oaciq.com
• Vous devez tout expliquer clairement et fournir tous les documents en pièce jointe.
3. Attendre l’ouverture d’un dossier
• L’OACIQ « analyse » la recevabilité de la plainte.
• Dans de nombreux cas, la plainte est classée sans suite dès cette étape.
4. Enquête (peut durer des mois… voire des années)
• Si la plainte est jugée recevable, un syndic enquête.
• L’enquête se fait à huis clos, sans votre implication directe. Vous ne serez ni témoin, ni consulté sur la suite.
5. Décision finale
• Très rarement, l’OACIQ poursuivra le courtier devant son comité de discipline.
• Mais la majorité des dossiers sont rejetés, suspendus ou « réglés discrètement », sans sanction réelle.
⸻
🚫 Ce que l’OACIQ ne vous dit pas
• L’OACIQ protège d’abord sa structure interne, ses membres et sa réputation.
• Il est extrêmement rare qu’un courtier soit radié — même en cas de faute avérée.
• Beaucoup de courtiers continuent de pratiquer même après plusieurs plaintes.
• Le public n’a aucun pouvoir réel dans le processus disciplinaire.
⸻
🧨 Un faux sentiment de sécurité
L’OACIQ donne l’illusion d’un filet de protection, mais en réalité :
• C’est le système qui s’auto-surveille.
• Le syndic est payé par le même organisme qui gère les courtiers.
• Il n’y a aucune indépendance, aucun contrôle citoyen.
• Et aucune obligation de rendre compte publiquement de chaque plainte classée.
⚠️ Résultat : la majorité des gens qui portent plainte perdent espoir, après avoir perdu du temps, de l’énergie, et parfois de l’argent.
⸻
📢 L’ANTICIQ lève le voile sur l’impuissance de ce système
L’ANTICIQ, regroupement anonyme de courtiers et de citoyens critiques, dénonce :
• Le silence institutionnel de l’OACIQ devant des cas évidents de faute professionnelle.
• L’absence totale de transparence.
• Et le caractère inutilement complexe et opaque de la procédure de plainte.
Trop de consommateurs croient encore que l’OACIQ va les défendre. Mais ce système est conçu pour protéger le courtier, pas vous.
⸻
✅ Que faire VRAIMENT si vous êtes victime d’un courtier
1. Rassembler toutes les preuves, dès maintenant.
2. Porter plainte quand même — pour créer une trace officielle.
3. Prévenir l’ANTICIQ (pour documenter les abus systémiques).
4. Envisager un recours aux petites créances ou en responsabilité civile.
5. Raconter publiquement votre histoire (témoignage anonyme, réseaux, groupes critiques).
⸻
🧩 Conclusion : l’OACIQ ne vous protégera pas
Porter plainte à l’OACIQ, c’est comme parler à un mur poli et bien habillé.
On vous écoute, on vous remercie… puis on classe l’affaire.
N’attendez pas la justice de la part de ceux qui protègent leurs propres membres.
Cherchez-la ailleurs. Rassemblez-vous. Informez les autres. Et surtout, n’ayez plus peur de dénoncer.